Dans le nid des géants
Un spectacle de et par Edouard Manceau
Mise en scène : Nicolas Ducron
Public : pour les enfants de 3 à 5 ans et leurs accompagnateurs
Production : Droit de cité
« Au cours de cette demi-heure de spectacle, il s’agit pour moi de montrer, avec des mots, quelques dessins et du jeu, la force de l’imaginaire. Je ne veux pas apprendre aux enfants à jouer, ils savent déjà, mais leur montrer qu’on peut continuer toute sa vie et que c’est peut-être ainsi que l’on devient des géants… »
Comment est né le spectacle
De rencontres en rencontres...
« Cela fait vingt ans que j’ai publié mes premiers livres destinés au très jeune public, et vingt ans que je mène, en parallèle des rencontres avec les lecteurs. Dans les écoles, au sein des classes, dans des médiathèques, des salons du livres, avec des enfants mais aussi pour des accueils dit tout-public, incluant enfants et adultes. En France et dans de très nombreux pays.
Si au début il s’agissait de mener des ateliers de dessin ou plus largement d’expression plastique, petit à petit j’ai évolué en privilégiant la transmission par l’oralité. En me mettant systématiquement face aux enfants, assis en demi-cercle j’ai improvisé une petite scène dans laquelle j’ai commencé à raconter mon métier comme je raconte mes histoires dans les livres.
Dès lors j’ai découvert le plaisir de jouer devant et avec eux. Le plaisir de la rencontre, la vraie, profonde et porteuse. J’ai pour ça mis en place un processus très simple, dénué de sophistication en essayant d’aller au plus juste de ce à quoi je crois : la puissance inégalable de l’imaginaire.
Leur prouver que l’on peut être infiniment plus heureux avec quelques feuilles de papier et un crayon, outils universels et accessibles à tous, qu’avec les biens superficiels qui polluent notre société, allant jusqu’à pervertir les petits avec des jeux inadaptés, de plus en plus tôt.
A force de jouer et rejouer devant eux, ceci a commencé à ressembler de plus en plus à un petit spectacle. Au bout de vingt ans, le moment était venu de faire une pause, de prendre du recul et d’affiner tout ça pour en garder le meilleur et en faire un vrai objet théâtral. »